Implorer clémence laisser poindre la lumière quand l'ombre est pesante
Il est des moments dans la vie où la question se pose, vers qui, vers quoi peut-on trouver refuge, je n'ai trouvé que les mots qui parlent de beauté, d'amour et de tendresse. Après avoir perdu il y a si peu ma fille, la vie me prend mon mari, j'ose avoir confiance en ces mots qui me disent que tout n'est pas sombre....
Chère monique, Comment te consoler avec les mots qui malgré tout peuvent je crois illuminer notre regard intérieur. Je voudrais pour m'associer à ta peine, écrire ici la fin d'un poème sur la mort de François Cheng :
Fidèle compagne, la mort nous contraint à creuser sans cesse en nous pour y loger songe et mémoire; à toujours creuser en nous le tunnel qui mène à l'air libre. Elle n'est point notre issue posant la limite, elle nous signifie l'extrême exigence de la Vie, celle qui donne, élève, déborde et dépasse.
Chère monique ton mari et toi, vous êtes désormais dans mes prières, qui sont également des mots du coeur qui s'élèvent vers la transcendance. Toute mon Amitié !
Ombre et lumière sont indissociables . L'une ne va pas sans l'autre. Je pense aussi à un poème de François Cheng :
Mystère est un singulier Qui ne peut se révéler que par d'autres singuliers Que par l'ardent face-à-face Des présences entrecroisées - saule à saule par la racine et tige et tige par le vent - En leur plus long vouloir dire En leur ultime non dit
( dans "le livre du Vide médian )
Va-et-vient sans fin entre la terre et le ciel Entre l'arbre et l'oiseau...
de l'ombre à la lumière
RépondreSupprimerrestons vigilant
les ressources tarissent
des dons naturels
ménageons la source
Oui malgré les lumières du printemps, restons vigilants !
SupprimerMerci pour ce beau poème.
les pieds solidement plantés sur la terre
RépondreSupprimerpour ne pas perdre l'équilibre le nez vers le haut
je te souhaite un joli printemps Yanis
Lumière bienheureuse qui nous fait lever le nez.
RépondreSupprimerImplorer clémence
RépondreSupprimerlaisser poindre la lumière
quand l'ombre est pesante
Il est des moments dans la vie où la question se pose, vers qui, vers quoi peut-on trouver refuge, je n'ai trouvé que les mots qui parlent de beauté, d'amour et de tendresse.
Après avoir perdu il y a si peu ma fille, la vie me prend mon mari, j'ose avoir confiance en ces mots qui me disent que tout n'est pas sombre....
Chère monique,
RépondreSupprimerComment te consoler avec les mots qui malgré tout peuvent je crois illuminer notre regard intérieur. Je voudrais pour m'associer à ta peine, écrire ici la fin d'un poème sur la mort de François Cheng :
Fidèle compagne, la mort nous contraint
à creuser sans cesse en nous
pour y loger songe et mémoire;
à toujours creuser en nous
le tunnel qui mène à l'air libre.
Elle n'est point notre issue
posant la limite,
elle nous signifie l'extrême
exigence de la Vie,
celle qui donne, élève,
déborde et dépasse.
Chère monique ton mari et toi, vous êtes désormais dans mes prières, qui sont
également des mots du coeur qui s'élèvent vers la transcendance.
Toute mon Amitié !
Petite rectification : fin d'un poème, écrit par François Cheng sur la mort.
RépondreSupprimerIl est très paisible ce visage ...
RépondreSupprimerL'image est belle au sens propre et figuré cher Yanis.
Ombre et lumière sont indissociables . L'une ne va pas sans l'autre.
RépondreSupprimerJe pense aussi à un poème de François Cheng :
Mystère est un singulier
Qui ne peut se révéler
que par d'autres singuliers
Que par l'ardent face-à-face
Des présences entrecroisées
- saule à saule par la racine
et tige et tige par le vent -
En leur plus long vouloir dire
En leur ultime non dit
( dans "le livre du Vide médian )
Va-et-vient sans fin entre la terre et le ciel
Entre l'arbre et l'oiseau...
Belle et douce soirée Yanis
Amitiés
Grand merci anda pour ce bel échange, qui me permet de relire ce magnifique poème.
Supprimer:-))
Puisse la lumière
RépondreSupprimernous aider à protéger les (res)sources
pour nos enfants et petits enfants
Âmitié Yanis