"Chaque jour, dans la conscience de ce jour, est le meilleur
enseignement qu'il soit donné"
"Apprenons la Vie en cultivant les jardins du monde"
Yanis Petros
vendredi 18 septembre 2015
Ici et là sans bouger une feuille sur la feuille le jeune papillon )-( assissur la terrasse seul avec mon ombre - soleil sur le dos )-( endolorie ma main bandée au soleil - le ciel si bleu si bleu ! Yp
En fait j'aime bien respecter la cadence des syllabes et l'absence de qualificatifs mais il est vrai qu'il manque la notion de chaleur en cet après midi de fin d'été, tanka écrit trop vite,qui se voudrait être un tanka et qui n'en n'est pas un....c'est vrai que c'est difficile de donner une atmosphère par simple suggestion tout en gardant la forme spécifique du tanka, poème court qui se suffit à lui-même dans un instant donné. si j'avais à le modifier cela pourrait donner ceci
Dans ta solitude Pas même un froissement d'ailes Silence du jour Un papillon s'est posé Dans la chaleur de l'instant
Je pense aussi qu'écrire un haïku ou un tanka sur une situation non vécue par soi-même ne peut refléter ce que toi, tu as ressenti en ce moment précis et même si l'imagination ou le souvenir peut nous restituer l'aura d'un instant similaire, on ne peut en retranscrire toute la force parce que non vécu ou vécu différemment car aucun instant n'est semblable et la sensibilité de chacun est unique.
Tu as tout à fait raison, d'autant que mettre des mots (si peu de mots) sur une situation vécue qui peut être brève - comme le surgissement du petit papillon - est déjà en soi une tentative qui reste toujours un peu en dessous de la réalité, mais c'est le propre de l'écriture. De plus les deux haïku ont été vécu à des moments distincts, donc deux états intérieurs différents dans le temps. J'ai retravaillé le premier, cela arrive souvent, car trop piégé par l'émotionnel. Et j'ai rajouté le troisième vécu dans la même journée (crise d'arthrite à la main). Par contre, tout en respectant l'architecture globale du tanka ou du haïku, je pense qu'il est bon d'avoir une certaine souplesse dans la métrique pour gagner en sensibilité poétique. "Les formes sont faites pour que l'on s'en écarte. Et pour s'en écarter, il n'est point de recette toute faite" (Bashô). Merci encore pour ton échange, tout cela est passionnant, car on touche là à une véritable philosophie de l'attention aux choses simples du quotidien, héritée de l'influence zen et taoiste que nous occidentaux ne devont pas oublier.
Pas trop de dégâts à la main ? La joie de contempler encore les papillons et de capter les derniers rayons. Dans le dernier haïku, je serais tentée d'écrire "et le ciel bleu si bleu !" Bonne contemplation !
L'ombre est déjà une compagne de ta solitude, et, si le soleil ne veux bouger, il t'appartient de l'emmener avec toi et de la faire voyager, mon cher Yanis. Amitiés.
Dans ta solitude
RépondreSupprimerPas même un froissement d'ailes
Le silence du jour
La présence d'un papillon
Opportune en cet instant
Grand merci monique, mais que penses- tu de : chaud silence du jour ?
Supprimer:-)))
En fait j'aime bien respecter la cadence des syllabes et l'absence de qualificatifs mais il est vrai qu'il manque la notion de chaleur en cet après midi de fin d'été, tanka écrit trop vite,qui se voudrait être un tanka et qui n'en n'est pas un....c'est vrai que c'est difficile de donner une atmosphère par simple suggestion tout en gardant la forme spécifique du tanka, poème court qui se suffit à lui-même dans un instant donné. si j'avais à le modifier cela pourrait donner ceci
SupprimerDans ta solitude
Pas même un froissement d'ailes
Silence du jour
Un papillon s'est posé
Dans la chaleur de l'instant
Bon dimanche Yanis
Je pense aussi qu'écrire un haïku ou un tanka sur une situation non vécue par soi-même ne peut refléter ce que toi, tu as ressenti en ce moment précis et même si l'imagination ou le souvenir peut nous restituer l'aura d'un instant similaire, on ne peut en retranscrire toute la force parce que non vécu ou vécu différemment car aucun instant n'est semblable et la sensibilité de chacun est unique.
SupprimerTu as tout à fait raison, d'autant que mettre des mots (si peu de mots) sur une situation vécue qui peut être brève - comme le surgissement du petit papillon - est déjà en soi une tentative qui reste toujours un peu en dessous de la réalité, mais c'est le propre de l'écriture. De plus les deux haïku ont été vécu à des moments distincts, donc deux états intérieurs différents dans le temps.
SupprimerJ'ai retravaillé le premier, cela arrive souvent, car trop piégé par l'émotionnel. Et j'ai rajouté le troisième vécu dans la même journée (crise d'arthrite à la main).
Par contre, tout en respectant l'architecture globale du tanka ou du haïku, je pense qu'il est bon d'avoir une certaine souplesse dans la métrique pour gagner en sensibilité poétique. "Les formes sont faites pour que l'on s'en écarte. Et pour s'en écarter, il n'est point de recette toute faite" (Bashô).
Merci encore pour ton échange, tout cela est passionnant, car on touche là à une véritable philosophie de l'attention aux choses simples du quotidien, héritée de l'influence zen et taoiste que nous occidentaux ne devont pas oublier.
Belle soirée monique ! :-)))
"Jamais l'ombre d'aucun arbre
RépondreSupprimerne fut plus douce
plus précieuse
plus agréable ..."
Cette musique si douce diffuse des ombres rassurantes.
SupprimerProfite bien de ces derniers rayons, Yanis. Bon weekend.
RépondreSupprimerOui, tant que l'on peut emmagasiner la chaleur, c'est un plus pour l'hiver.
SupprimerMerci Danièle
Pas trop de dégâts à la main ?
RépondreSupprimerLa joie de contempler encore les papillons et de capter les derniers rayons.
Dans le dernier haïku, je serais tentée d'écrire "et le ciel bleu si bleu !"
Bonne contemplation !
Merci Danièle !
SupprimerL'ombre est déjà une compagne de ta solitude, et, si le soleil ne veux bouger, il t'appartient de l'emmener avec toi et de la faire voyager, mon cher Yanis.
RépondreSupprimerAmitiés.
Roger
Oh oui, comme tu as raison, j'aime ta proposition !
SupprimerBien à toi cher Roger !
Tes haïkus sont très beaux.
RépondreSupprimerBonne semaine Yanis
Un éloge de l'immobilité mais le bleu pique et le soleil aussi.
RépondreSupprimerPapillon léger
RépondreSupprimerseul sans son ombre
dans le ciel si bleu
Dommage qu'il y ait l'adjectif léger !
Supprimer:-)
Face au soleil
RépondreSupprimerUne vie
En renaissance
En ce début d'automne, merci cher Yanis d'offrir le réconfort de tes mots,
Amicales pensées