Je ne trouve pas la misère esthétique. Je sais que ce n'est pas ton propos car je connais ton humanité. Pour trop de gens, approcher la misère consiste à la photographier et l'on peut faire beaucoup mieux. Bien amicalement.
la photographier permet a chacun de nos yeux une approche du coeur, pour que chaque vie similaire croisées dans les rues de nos villes ne nous soient plus indifférences engendré par la "gène"...
Quelqu'un qui joue de la musique en échange d'une obole c'est une façon généreuse de partager quelque chose, un cri d'alarme sur les cordes d’un violon et c'est tout à son honneur, c'est quelqu'un que je peux regarder droit dans les yeux et avec qui je peux dialoguer, il y a échange. Il y a quelque temps, dans une ruelle d'une petite ville jouait un accordéoniste, je le saluais régulièrement, un jour j'avais l'appareil photo je lui ai proposé de le prendre en photo, il était fier et heureux, avec un sourire merveilleux, enfin il ne se sentait pas évincé du regard, la semaine suivante je lui ai donné sa photo, je peux vous dire la joie que j'ai vu dans son regard, ceci pour dire qu'il y a manière et manière, juste un humble petit vécu dont je garde un bon souvenir partagé. Cet homme a depuis trouvé du travail et je l'ai croisé comme vous et moi et nous nous sommes salués. Loin de moi l'idée de faire une belle photo, mais de partager avec lui un petit instant de sa vie. Ce n'est pas la misère que j'ai photographié mais son sourire. Le pire pour ces gens en difficulté c’est la solitude et le mépris. Je bannis complètement par ailleurs l’art d’exploiter la pauvreté, d’aucune façon que ce soit, c’est évident.
Dans cette rue affairée, où les gens semblaient marcher comme des robots le portable à la main, c'est avec cette dame dans un petit échange, surtout de regards, que j'ai trouvé de l'humanité...
...et le chant ruban de son violon réchauffe nos coeurs ! Stephanoula
RépondreSupprimerSon crin-crin apportait un peu d'humanité dans les rues moroses.
RépondreSupprimer:-))
transformons nos rues mots rose :-D
SupprimerAu bout de ses doigts
RépondreSupprimerL'archet tremblait de froid
Sur des notes cristallines
Je ne trouve pas la misère esthétique. Je sais que ce n'est pas ton propos car je connais ton humanité. Pour trop de gens, approcher la misère consiste à la photographier et l'on peut faire beaucoup mieux. Bien amicalement.
RépondreSupprimerRoger
la photographier permet a chacun de nos yeux une approche du coeur, pour que chaque vie similaire croisées dans les rues de nos villes ne nous soient plus indifférences engendré par la "gène"...
SupprimerQuelqu'un qui joue de la musique en échange d'une obole c'est une façon généreuse de partager quelque chose, un cri d'alarme sur les cordes d’un violon et c'est tout à son honneur, c'est quelqu'un que je peux regarder droit dans les yeux et avec qui je peux dialoguer, il y a échange.
SupprimerIl y a quelque temps, dans une ruelle d'une petite ville jouait un accordéoniste, je le saluais régulièrement, un jour j'avais l'appareil photo je lui ai proposé de le prendre en photo, il était fier et heureux, avec un sourire merveilleux, enfin il ne se sentait pas évincé du regard, la semaine suivante je lui ai donné sa photo, je peux vous dire la joie que j'ai vu dans son regard, ceci pour dire qu'il y a manière et manière, juste un humble petit vécu dont je garde un bon souvenir partagé. Cet homme a depuis trouvé du travail et je l'ai croisé comme vous et moi et nous nous sommes salués. Loin de moi l'idée de faire une belle photo, mais de partager avec lui un petit instant de sa vie. Ce n'est pas la misère que j'ai photographié mais son sourire. Le pire pour ces gens en difficulté c’est la solitude et le mépris.
Je bannis complètement par ailleurs l’art d’exploiter la pauvreté, d’aucune façon que ce soit, c’est évident.
Sourde passante,
RépondreSupprimerla chaleur de ma musique,
N'atteint pas ton indifférence ?
Au dessus de nous
RépondreSupprimerLes notes se tiennent par la main
et nous réunissent
https://www.youtube.com/watch?v=swYbg0Wosb8
Âmitié Yanis
Dans cette rue affairée, où les gens semblaient marcher comme des robots le portable à la main, c'est avec cette dame dans un petit échange, surtout de regards, que j'ai trouvé de l'humanité...
RépondreSupprimerterrible froid aux mains
RépondreSupprimerqui paralyse la musique !
je lui aurais donné mes mitaines !
Les notes qui réchauffent mais cela ne suffit pas bien sur.
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