premier jour du ramadan -
à la décrue du fleuve
le Zouave détourne la tête
§§
sur la piste
à chaque tour de marche
je salue le seul coquelicot
§§
quatre heure du matin
l'oiseau seul chante
d'une petite voix
§§
giboulée de juin
vite cueillir les cerises
violentées
***
yP
monique
L'orage a fait rage
Ce qu'il en faudra du courage
Que faire ? J'en rage
Merci pour des beaux haïkus (tristounets avec cette idée de solitude et de violence qui les traverse...) ! Et merci pour le magnifique canon de Pachelbel à la harpe celtique (bleue comme la mer !) sur les rochers de Ploumanach...
RépondreSupprimerLes haïkus sont le reflet de ma perception de la réalité quotidienne, avec toujours de la subjectivité. On est assez éloigné de la poésie occidentale qui cherche souvent à plaire...
SupprimerJ'écoute, c'est un délice une délectation sur les cordes de la harpe et sous les doigts de Marion. Les pouvoirs de la musique sont intenses. Gœthe disait (...) "elle exerce une action à laquelle nul ne peut se soustraire, sans que personne soit cependant capable d'en rendre compte", petite citation rencontrée sous la plume de Patrick Süskind dans la Contrebasse. Reste effectivement un ressenti propre à chacun.
RépondreSupprimerUn petit rien
Sorti du quotidien
Retour du gecko
Un réveil brutal
Sonnerie du téléphone
La voix d'un ami
L'orage a fait rage
Ce qu'il en faudra de courage
Que faire ? J'en rage
Parti tôt ce matin
Un petit mot sur la table
Mamie, je t'aime.
Bonjour monique
SupprimerDans certaines gravures, on peut voir ds les mains des anges une harpe; je crois qu'elle a ce pouvoir d'élévation et de légèreté. Ce qui est merveilleux, c'est que la musique ne fait pas appel à la raison mais directement au coeur.
Merci de ta belle écoute !
Belle série !
RépondreSupprimerJe l'ai entendu moi aussi,
l'oiseau de 4 heures du matin.
Amitiés