Parce qu'aujourd'hui ce poète nous a quitté, je dépose un petit poème qui trouve ici sa place :
"Elle chantait : "Je suis, je ne suis pas, Je tiens la main d'un autre que je suis, Je danse parmi mes ombres, l'une se tourne Vers moi, elle est riante, elle est sans visage.
Je danse avec mes ombres sur le chemin, Je ne trouve qu'en elles ma joie d'être, Je sais pourtant qu'avant l'aube le fer Déchirera l'étoffe de la danse.
Et je me tourne alors vers cette plus gauche, Cette plus hésitante et comme étonnée Qui se tient en retrait, dans la musique : Vois, ce n'est que pour toi que je ris et danse."
Yves Bonnefoy dans les Planches courbes (La voix lointaine IX) Poésie Gallimard février 2014
Brillant!
RépondreSupprimeril a trouvé son ciel
RépondreSupprimeret chante le point du jour
J'aime bien ce que tu dis, et en plus il nous indique la direction !
SupprimerOmbre qui passe
RépondreSupprimerpassagère de nos rêves
l'espace d'un instant
transcende notre pensée
vers des oasis enchanteurs
Bon Week-end Yanis, confiance et amitié.
Oui, qui transcende et Allège la pensée !
Supprimer:-)))
voilà l'explication de la peinture du billet précédent :))
RépondreSupprimerParce qu'aujourd'hui ce poète nous a quitté, je dépose un petit poème qui trouve ici sa place :
RépondreSupprimer"Elle chantait : "Je suis, je ne suis pas,
Je tiens la main d'un autre que je suis,
Je danse parmi mes ombres, l'une se tourne
Vers moi, elle est riante, elle est sans visage.
Je danse avec mes ombres sur le chemin,
Je ne trouve qu'en elles ma joie d'être,
Je sais pourtant qu'avant l'aube le fer
Déchirera l'étoffe de la danse.
Et je me tourne alors vers cette plus gauche,
Cette plus hésitante et comme étonnée
Qui se tient en retrait, dans la musique :
Vois, ce n'est que pour toi que je ris et danse."
Yves Bonnefoy dans les Planches courbes (La voix lointaine IX)
Poésie Gallimard février 2014
Merci chère monique pour ce bel hommage du Grand amoureux des mots, c'est à dire du visage vrai de la vie.
SupprimerEt encore ses mots :"Notre poésie est une terre verbale et j'en suis l'héritier"
:-)))
Magnifique poème de Yves Bonnefoy.
RépondreSupprimerMerci Monique . Bien étrange ce
longiligne oiseau sur ton rideau,
cher Yanis. Bon dimanche. ELZA
Je ne le trouve pas étrange, c'est un cadeau de la vie !
SupprimerJe t'embrasse !
le chant de la lumière divine sur la surface du ciel... coucou Yanis Petros :-)
RépondreSupprimerQuand une chose se produit comme cela, il y a forcément quelque chose de la magie divine !
SupprimerUn oiseau qui passe
RépondreSupprimerOmbrant le rideau
Que le monde est beau !
Bel été cher ami, et à bientôt, à l'antre de nos mots.
l'esprit de ce blog me fait déjà du bien, merci (je viens de "monts en mots)
RépondreSupprimerMerci sylvie de votre visite, dont je vais faire de même !
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